Les bonnes raisons de choisir la lasure

Contrairement à une peinture qui cache les veines du bois, la lasure est un produit translucide. Composée des mêmes composants, à savoir, liants, solvants, pigments et additifs, mais elle est exempt de charges, ce qui explique sa transparence. La lasure est également une protection contre les intempéries, et grâce à ses propriétés fongicides et insecticides, la lasure protège le bois des attaques biologiques. S’y ajoutent également des pigments pour la coloration ainsi que des agents anti-UV qui protègent contre le grisaillement sous l’effet du soleil.

En comparaison à un vernis, la lasure imperméabilise le bois tout en le laissant respirer. Presque invisible, la lasure imprègne parfaitement le bois et ne laisse qu’un film superficiel en surface. Mieux qu’une peinture, en s’érodant, la lasure ne s’écaille pas et ne se fendille pas. Aussi, elle est moins contraignante. Elle peut être appliquée sur la plupart des essences, sauf le teck qui demande des traitements particuliers. Toutefois, la lasure ne s’applique pas au sol, car elles ne résistent pas aux chocs ni à l’abrasion.

Une lasure bien choisie et son application

Il existe également différents types de lasures. En phase aqueuse, les lasures sèchent très rapidement, seulement 30 min ! Quasi-inodore, elles ont également l’avantage d’être écologiques grâce à leur faible teneur en C.O.V. Les lasures solvantées en revanche sont beaucoup plus résistantes à l’humidité et offrent généralement un meilleur pouvoir couvrant. Elles sont cependant plus longues à sécher, et dégagent une odeur assez forte, qui peut souvent être très dérangeante à l’intérieur.

Prêtes à l’emploi, les lasures s’appliquent généralement par badigeonnage au pinceau en deux couches. Pour les bois placés à l’extérieur, plusieurs couches sont préférables. Même chose pour les bois tendres et poreux. Avant d’appliquer la lasure, un égrenage au papier de verre est nécessaire. Réalisé dans le sens des fibres du bois, le ponçage doit ensuite être suivi d’un dépoussiérage. Un geste à effectuer également entre chaque couche. Avec le temps, la lasure devient terne, dans ce cas-là, la recouvrir d’une nouvelle couche peut suffire. Mais souvent, un véritable décapage du support peut s’avérer nécessaire pour un meilleur résultat.